Cette fois-ci, il était jugé pour avoir cambriolé deux appartements d’une résidence de Faa’a. Dans le premier, il avait dérobé un sac contenant des espèces pour une valeur de 110 000 francs. Dans le second, il a tenté de s’emparer d’un autre sac mais a été surpris par la propriétaire des lieux brusquement réveillée. Cette dernière s’est opposée au voleur et a réussi à le mettre en fuite. Elle explique :
« J’ai sauté très vite du lit et je l’ai empoigné. j’ai repris mon sac de ses mains et je l’ai retourné pour qu’il sorte de chez moi. »
Devant le président du tribunal, le mis en cause a expliqué avoir besoin de voler pour payer ses amendes. Sous le coup d’une mise à l’épreuve, il bénéficiait d’un contrat d’aide à l’emploi obtenu grâce au service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP). Le prévenu a lâché :
« Je regrette sincèrement ce que j’ai fait. Je leur demande pardon. Le Spip m’a donné l’occasion de me réinsérer et j’ai tout gâché… »
Le tribunal a condamné le voleur à deux ans de prison ferme. Le sac de la première victime a été restitué et elle a obtenu 80 000 francs de dommages et intérêts.
Le témoignage de la victime