Gestion de l’aéroport : ADT dans l’attente de l’appel d’offres de l’Etat

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Dans l’attente de l’appel d’offres pour la future concession aéroportuaire, la nouvelle direction d’ADT poursuit la gestion de la plateforme internationale de Tahiti-Faa’a. Un aéroport qui est amené à se développer encore dans le temps. Tout comme les trois autres aéroports d’État qui seront transférés au Pays fin mars 2020.

Publié le 11/10/2019 à 16:22 - Mise à jour le 11/10/2019 à 16:22

Dans l’attente de l’appel d’offres pour la future concession aéroportuaire, la nouvelle direction d’ADT poursuit la gestion de la plateforme internationale de Tahiti-Faa’a. Un aéroport qui est amené à se développer encore dans le temps. Tout comme les trois autres aéroports d’État qui seront transférés au Pays fin mars 2020.

C’est une lourde mission qu’aura entre les mains le prochain concessionnaire de l’aéroport international de Tahiti-Faa’a. L’appel d’offres de l’Etat pourrait être lancé d’ici un à deux mois. ADT, l’actuel opérateur depuis 2010, l’attend impatiemment.

« Ça ne sera probablement pas ADT en tant que structure juridique qui se positionnera, mais la Caisse des dépôts et consignations en collaboration avec Egis, le groupe qui gère actuellement en partenaire technique de référence l’aéroport ADT, confie Jean-Michel Ratron, le nouveau directeur général d’Aéroport de Tahiti. Nous répondrons à la Caisse des dépôts et Egis, en sachant que si nous gagnons, ce que nous souhaitons, nous serons à nouveau en partenariat étroit avec le Pays, ce que nous souhaitons aussi. »

Les candidats seront sélectionnés par la Direction générale de l’aviation civile avant de prendre connaissance du cahier des charges de la prochaine concession. Un cahier des charges à partir duquel ils feront leur offre. Sur ce type de contrat il faut avoir une vision de développement sur 20 à 30 ans.

« Pour faire vivre un aéroport et pour l’adapter à l’évolution de son trafic, il faut nécessairement beaucoup investir, poursuit le directeur général d’ADT. Et pour pouvoir trouver des bailleurs de fonds qui appuient les investissements, il faut des durées contractuelles qui soient suffisamment longues, les bailleurs de fonds ayant besoin de visibilité pour pouvoir prêter de l’argent. »

ADT a déjà investi près de 7 milliards de francs dans ses quatre sites depuis 2010. Sur la plateforme internationale, des chantiers en plusieurs phases ont été lancés.

« On a refait la piste d’atterrissage, on a refait une partie des parkings avion du tarmac, on a retravaillé sur la sûreté de l’aéroport, donc la protection extérieure de l’aéroport, détaille Jean-Michel Ratron. Ensuite il y a une deuxième phase qui a démarré, qui est la phase sur le terminal, notamment avec la salle arrivée internationale, avec le salon business. »

Avec l’arrivée de nouvelles compagnies, l’aéroport se réorganise. En 2018, le trafic international a augmenté de 10,4% par rapport à l’année précédente. Et dans ses perspectives d’avenir, ADT fera aussi des propositions l’an prochain pour poursuivre la gestion des trois autres aéroports d’Etat de Raiatea, Bora Bora et Rangiroa. Ils seront transférés au Pays fin mars 2020. Le gouvernent décidera au final s’il y donne suite ou non.

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