Deuxième jour de blocage au niveau du flamboyant sur la RT1. Mené hier par l’équipe municipale, ce sont aujourd’hui les agents communaux qui prennent le relais. Leurs cibles? Le Pays et l’État… après leur avoir reproché les nuisances sonores et environnementales que subit la ville depuis la mise en place de l’aéroport, et une mauvaise gestion des sinistrés du début d’année, ils reviennent aujourd’hui sur le niveau de dotation du FIP et la réforme du Code général des collectivités. Les agents craignent aussi que l’emploi local soit menacé…. Un second camion installé cette nuit a entravé la route jusqu’à la mi-journée.
« On avait l’impression d’avoir été les oubliés du combat », s’exclame Vatea Heller, porte parole du collectif des agents communaux. « On se satisfait d’une réponse concernant l’aéroport : 400 millions qui sont tombés! Mais ce ne sont que 400 millions! C’est de plus de 400 millions que la commune a besoin! » poursuit Vatea Heller. « Ce qu’on demande aujourd’hui c’est effectivement qu’il y ait des résultats concrets. Aujourd’hui, il n’y a que du vent! On ne connaît pas la position claire de l’État concernant le retrait ou les travaux d’amélioration du CGCT, on ne connait pas la réponse du Pays concernant le FIP… pour l’instant, on est comme au départ : il n’y a rien! ».
Les agents assurent ne pas être en grève et avoir aménagé leurs horaires. Un service minimum est assuré et les déchets seront ramassés avant la fin de la semaine.
Ce mouvement de grogne intervient à quelques jours du 1er tour de la présidentielle… mais le porte-parole du collectif des agents feint un hasard : » Je ne savais même pas qu’on était à 3 jours des élections, parce-que notre combat ne suit pas un calendrier politique (…) les élections présidentielles se déroulent à 20 000 km, on n’est pas du tout touchés par ces élections. Nous ce qui nous importe c’est de continuer à servir une population! On est des techniciens, on n’est pas des politiques! »
Ce mouvement de grogne intervient à quelques jours du 1er tour de la présidentielle… mais le porte-parole du collectif des agents feint un hasard : » Je ne savais même pas qu’on était à 3 jours des élections, parce-que notre combat ne suit pas un calendrier politique (…) les élections présidentielles se déroulent à 20 000 km, on n’est pas du tout touchés par ces élections. Nous ce qui nous importe c’est de continuer à servir une population! On est des techniciens, on n’est pas des politiques! »
Un meeting a lieu à 18h à Outuaraea pour expliquer à la population les raisons de cette grogne. Selon Radio 1, Oscar Temaru s’est dit satisfait des réponses du président du Pays et du haut-commissaire et a décidé de lever l’opération de blocage.
Laure Philiber