Entre deux mondes souhaite mieux faire connaître l’autisme

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Vendredi 2 avril, c’est la journée mondiale de l’autisme. L’association Entre deux mondes œuvre tout au long de l’année pour ces enfants "extraordinaires" et leurs familles. Elle organisait, ce matin, une chasse aux œufs dans ses locaux. L’occasion de sensibiliser sur ces troubles du spectre autistique qui touchent jusqu’à 1% des enfants.

Publié le 02/04/2021 à 17:45 - Mise à jour le 03/04/2021 à 9:37

Vendredi 2 avril, c’est la journée mondiale de l’autisme. L’association Entre deux mondes œuvre tout au long de l’année pour ces enfants "extraordinaires" et leurs familles. Elle organisait, ce matin, une chasse aux œufs dans ses locaux. L’occasion de sensibiliser sur ces troubles du spectre autistique qui touchent jusqu’à 1% des enfants.

Entre deux mondes : c’est le nom de l’association qui se bat, depuis 5 ans, pour mieux faire connaître l’autisme sous toutes ses formes. Un handicap invisible bien souvent difficile à appréhender pour les familles, et pas toujours reconnu dans les écoles.

Ces « enfants extraordinaires » et leurs familles ont participé à une chasse aux œufs, ce vendredi matin, dans les locaux de l’association, au Pont de l’Est, à Papeete. Une activité organisée dans le cadre des cafés parents. Des rendez-vous prisés par les familles de l’association car ils permettent aux enfants de jouer ensemble, mais aussi aux adultes de dialoguer autour de l’autisme de leurs enfants, et des écueils auxquels ils se heurtent.

(crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

« J’ai cherché des personnes qui puissent me comprendre, des personnes qui vivent la même chose que moi, pour pouvoir discuter, parce que dans le milieu familial, ils ne comprennent pas forcément, confie Natea, membre de l’association et mère d’un enfant autiste. L’expérience de chaque parent nous permet de savoir où on va et qu’est-ce qu’on peut faire pour la suite. »

« C’est important de pouvoir partager, de savoir qu’on n’est pas les seuls parce qu’on a besoin aussi de soutien, explique Elyne, une autre membre de l’association et aussi mère d’une enfant autiste. C’est dur parce que ce sont nos premiers enfants. On reçoit tellement de conseils, on est tellement noyés et après quand on apprend que c’est une pathologie, certains nous rejettent complètement. Et même nous on se met à s’isoler parce qu’on ne sait pas comment nos enfants vont réagir. On ne sait pas comment les gens vont nous regarder. Et c’est ce regard des autres qui est constant qui est pesant, déstabilisant. »

De nombreux défis attendent encore cette association qui espère parvenir à faire reconnaître ces différences extraordinaires, notamment dans les écoles.

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