Des retrouvailles grâce aux réseaux sociaux.
« Ma petite soeur a quitté le fenua alors qu’elle avait seulement 5 jours. Elle est née ici à Papeete. Elle a été adoptée en France », explique Gwendolina Tiitae, sa grande soeur, qui vit à Punaauia.
« On était un peu trop nombreux quand elle est née. Déjà cinq frères et soeurs. Mes parents ne travaillaient pas tout le temps. On vivait de la pêche et du ménage. On partait aux Tuamotu, où mes parents sont toujours. Là bas, on n’avait pas vraiment besoin d’argent. Ma maman était malade, elle a décidé de donner sa dernière fille à adpoter (…)
« J’étais heureuse de la retrouver, juste avant Noël en plus. Sandy était émue, elle a prévenu tout le monde! »
Ici, à Tahiti et aux Tuamotu, les parents et les frères et soeurs de Sandy sont également bouleversés : « Maman a eu des nouvelles de sa fille lors d’une évassan, il y a vingt ans. Depuis : rien. Elle a été très émue de savoir que l’on avait retrouvé Vaitiare. Elle veut lui envoyer des robes tahitiennes, des coquillages, du monoi. On a l’impression d’être au complet aujourd’hui, on ne l’a jamais oubliée. Elle faisait partie des partages des terres… c’est notre soeur. On est heureux aujourd’hui. »
Sandy, la jeune femme fa’amu, vit à présent dans le Sud de la France. Elle a confié a sa grande soeur qu’elle espère venir voir sa famille biologique bientôt : « Aujourd’hui, Sandy est fiancée, elle a un bébé. Elle a le projet de nous rencontrer ici… c’est un peu cher encore pour le moment ».