Chaque matin, les principaux décideurs en matière de sécurité et de santé se réunissent pour faire le point sur la situation sanitaire du Pays. Quotidiennement, un état des lieux dans les établissements de soins, les communes où le nombre de cas explose, ou la gestion des evasans, est réalisé.
« Nous nous réunissons tous les matins avec les services du Pays, l’hôpital, la direction de la santé, l’ARASS, les forces de sécurité, la direction de la protection civile… c’est d’abord une manière de connaître la situation sur le territoire. La pression hospitalière, la pression sur les soins… C’est une réunion de synthèse qui nous permet aussi de mieux appréhender ce qu’il se passe sur le territoire et d’adapter nos mesures réglementaires, indique le Haut-commissaire Dominique Sorain« .
Des renforcements au cas par cas
« Nous discutons de tout ce qui précède les décisions. Il est impératif d’évaluer les différents paramètres et cela nous mène à ajuster les mesures. Nous l’avons par exemple fait pour Rurutu. Le tavana nous avait demander d’y renforcer les mesures. C’est vrai qu’il y a un nombre de cas non négligeable. L’objectif premier de cette réunion est là ».
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10 réservistes sanitaires supplémentaires mercredi
« Nous évoquons aussi la coordination en terme de moyens: la vaccination, les besoins en termes d’équipements, qui peuvent être fournis au niveau national. Nous parlons par exemple des renforts humains de l’hôpital: c’était le cas aujourd’hui. Il faut que les différents partenaires aient le même niveau d’information pour être les plus réactifs possible ».
Concernant les moyens humains, Dominique Sorain précise : « La nouvelle réserve sanitaire arrive ce mercredi. Il est probable que d’autres renforts suivent: nous sommes justement en train de travailler sur le calibrage des moyens nécessaires ».
Le système de soins a tenu, mais cela suppose une très grande vigilance, et le PC crise nous permet de réagir le plus rapidement possible ».
Dominique Sorain
« Jusqu’à présent les moyens ont tenu : l’ARASS a joué un rôle important. L’approvisionnement se fait. Nous essayons d’optimiser l’approvisionnement en oxygène (…) Nous sommes depuis quelques jours sur une stabilisation des hospitalisations, mais à un niveau très élevé. A un niveau qui n’a jamais été atteint. Il est précoce de tirer des conclusions de cette situation, si ce n’est que les niveaux sont très élevés. C’est un suivi quotidien qu’il faut avoir. Ca va nous permettre de savoir si les mesures prises ont eu de l’effet et nous sommes toujours dans cette gestion de crise extrême ».