Devenir Christian Vanizette, mode d’emploi

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Publié le 27/08/2016 à 16:24 - Mise à jour le 27/08/2016 à 16:24

« Make Sense » est une plateforme, créée en 2011 et dont le but est de mettre en relation des jeunes entrepreneurs qui œuvrent dans le domaine du social avec des bénévoles prêts à leur apporter leur savoir-faire et leurs connaissances.

Le réseau, qui a remporté l’an dernier le prix du public lors du Google Impact Challenge, a permis à 800 entrepreneurs sociaux de développer leurs projets, avec l’aide de 20.000 bénévoles répartis dans plus d’une centaine de communautés locales à travers 45 pays.

Tout ça, grâce à un ta’ata Tahiti que la presse nationale et internationale  considère comme l’un des entrepreneurs français les plus prometteurs. Un jeune homme de 29 ans à peine, originaire du quartier Saint Amélie. Il s’agit bien sûr de Christian Vanizette.

Avec « Make Sense » le jeune chef d’entreprise a donné en sens à sa vie et  à celle de beaucoup d’autres,  en aidant chaque jour des entrepreneurs à créer des entreprises destinées à résoudre les problèmes sociétaux les plus urgents, dans des domaines aussi variés que l’éducation, la santé, l’environnement ou encore l’alimentation.

Aujourd’hui, Christian Vanizette se donne pour mission de lever des fonds pour sa société, afin d’ouvrir de nouveaux locaux, des « incubateurs » destinés à accueillir et à fournir en matériel informatique des porteurs de projets.

Seul bémol dans la réussite fulgurante de ce jeune homme : son entreprise, présente dans le monde entier, ne possède aucune antenne sur son île natale. Pourtant, selon lui, la Polynésie est un vivier idéal pour lancer des projets sociaux.

Qu’à cela ne tienne, il s’est associé à la CCISM avec laquelle il donnera, lundi 29 août, une conférence pour donner un coup de pouce et surtout décomplexer les Polynésiens qui souhaiteraient lancer une start-up. Les aiguiller, les aider et, à terme, les fédérer en une communauté d’entrepreneurs.

 Le seul moyen de réussir selon lui est d’essayer et d’essayer encore, jusqu’à ce que ça marche. Pour lui ça a marché, et il ne souhaite rien d’autre qu’œuvrer afin qu’il en soit de même pour les autres porteurs de projet du fenua. C’est l’occasion !

Pour participer à la conférence, organisée dans les locaux de la CCISM à Papeete, inscrivez-vous au 40 47 27 60, ou par mail  [email protected]
 

Rédaction web (Interview Laure Philiber)

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