Dengue : Bora Bora en phase d’alerte

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Après Tahiti, Moorea, et à Rangiroa, c'est à Bora Bora que la dengue circule désormais, rapporte le bureau de veille sanitaire dans son dernier bulletin.

Publié le 28/03/2024 à 15:29 - Mise à jour le 28/03/2024 à 15:53

Après Tahiti, Moorea, et à Rangiroa, c'est à Bora Bora que la dengue circule désormais, rapporte le bureau de veille sanitaire dans son dernier bulletin.

3 nouveaux cas (2 confirmés et 1 probable) ont été rapportés en semaine 12 (du 18 au 24 mars), et 2 cas supplémentaires (1 cas confirmé et 1 cas probable) ont été identifiés cette semaine (le 27 mars), ce qui porte à 37 le nombre total de cas déclarés, indique le bureau de veille sanitaire.

Les 37 cas sont domiciliés à Tahiti (20), Moorea (10) et Rangiroa (6). Un cas très probable est domicilié à Bora Bora, précise le bureau de veille.

Aucun nouveau cas importé n’a été déclaré. Aucune nouvelle hospitalisation n’a été rapportée.

À Moorea, l’incidence cumulée depuis le 27 novembre 2023 est de 54,5 pour 100 000 habitants et de 10,3 pour 100 000 habitants à Tahiti. À Rangiroa, les cas confirmés représentent une incidence cumulée de 215,4 /100 000 habitants.

Parmi les cas confirmés qui résident à Tahiti, 5 d’entre eux ont effectué un séjour à Rangiroa durant les mois de février et mars et étaient dans la zone du cluster actuel lié à une activité touristique. Cela confirme l’existence d’un cluster extensif à Rangiroa.

Parmi l’ensemble des cas, 8 cas ont moins de 20 ans. La moyenne d’âge est de 40 ans et la médiane de 44 ans.

Sur l’ensemble des cas confirmés, seul le sérotype DEN-2 a été identifié.

À Tahiti, Moorea et Rangiroa, la situation correspond à la phase d’alerte (niveau 2 du plan de lutte contre la dengue). Il n’y a pas de flambée épidémique confirmée à ce stade.

Pour rappel, il est recommandé :
– d’éliminer les zones propices à la reproduction des moustiques (les « gîtes ») : les eaux stagnantes dans et autour des maisons ou des bâtiments (les équipements et jeux extérieurs, les vases, les sous-pots, les pneus, les gouttières, les caniveaux…) ;
– d’utiliser des répulsifs cutanés efficaces contre les moustiques ;
– d’installer des moustiquaires, des diffuseurs d’insecticide et des raquettes électriques pour éloigner les insectes (en évitant les tortillons en raison des risques de fumée et d’incendie) ;
– de consulter rapidement son médecin en cas d’apparition de symptômes.

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