Et c’est un laboratoire privé qui a rapidement procédé à des analyses au début du mois d’octobre. Résultat: le taux d’amiante dans l’air s’est révélé négatif. « Cinq lieux ont été analysés. On a fait des prélèvements d’air sur des zones où il n’y a pas eu de travaux et d’autres où il y a eu des travaux. Les prélèvements ont montré qu’il y avait de l’amiante statique, qui ne se libère pas », précise Thierry Delmas, directeur général de la Direction générale de l’Education et des Enseignements.
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Il faut savoir que ce sont les poussières d’amiante qui sont cancérigènes si celles-ci sont libérées dans l’air et inhalées à long terme dans un espace confiné.
Afin d’éviter la dispersion de ces poussières d’amiante dans l’air, on utilise la technique de l’encapsulage. C’est celle qui a été choisie pour le lycée Paul Gauguin. Celle-ci consiste à enfermer l’amiante avec des matériaux isolant. Cette méthode de traitement est employée lorsque le produit amianté ne peut pas être retiré sans créer des risques de contaminations.
Lors d’un conseil d’établissement qui aura lieu demain, la proviseure du lycée devrait présenter à l’ensemble du personnel le rapport d’analyse du laboratoire qui montre que le taux d’amiante dans l’air est de zéro.
Rédaction web avec Sophie Guébel et Tauhiti Tauniua Mu San