« Comment préserver nos lagons du réchauffement climatique ? » voici l’une des questions auxquelles les étudiants présents ont tenté de répondre.
Les jeunes sont encore trop peu nombreux à se préoccuper du réchauffement climatique, selon Rereura, une étudiante. Elle indique que : « pour l’instant on ne s’en rend pas encore compte, parce qu’on n’en entend pas parler. Peut-être qu’on va voir ça dans l’avenir. Mais au jour d’aujourd’hui, mon entourage ne se sent pas vraiment concerné. Je parle de mes amis … parce qu’on est jeunes et on ne sait pas forcément ce qui se passe par rapport au réchauffement climatique et ces conséquences.«
Pourtant, selon Winiki Sage de la Fédération des associations de protection de l’environnement, ce sont les jeunes qui sont les premiers concernés. Les effets du changement climatique se ressentent peu pour le moment, mais il seront beaucoup plus lourds dans 20 ans. L’objectif de ces assises est donc d’encourager ces jeunes à lutter dès maintenant contre le réchauffement climatique.
Winiki Sage explique que : « on veut les entendre. Ce sont eux qui seront les premiers concernés. (…) Je me suis aperçue que souvent les étudiants n’avaient pas les bonnes informations. (…) L’idée c’est de faire une remise à niveau de toutes les connaissances des étudiants » en matière de réchauffement climatique.
Cette journée d’échanges s’est achevée au Conseil Economique Social et Culturel (CESC) autour de 3 ateliers : « anticiper », « préserver » et « innover ». Les propositions des jeunes seront ensuite remises aux autorités du Pays pour faire entendre la voix de la jeunesse polynésienne lors de la COP 21, à partir de dimanche à Paris.
Winiki Sage, de la Fédération des associations de protection de l’environnement
Rereura Faatoa, étudiante