CHPF : les urgences réorganisées pour gagner en fluidité

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Le service des urgences du CHPF a présenté ce mercredi de nouveaux protocoles d’accueil et de prise en charge pour amortir le flux de patient quotidien. Avec plus de 4000 consultations par mois, ce service doit faire face quotidiennement à des cas d’extrêmes urgences, et à des cas plus bénins. La réorganisation des locaux et une nouvelle pédagogique auprès des patients ont été mis en place depuis le début de l’année.

Publié le 17/04/2025 à 10:16 - Mise à jour le 17/04/2025 à 10:16

Le service des urgences du CHPF a présenté ce mercredi de nouveaux protocoles d’accueil et de prise en charge pour amortir le flux de patient quotidien. Avec plus de 4000 consultations par mois, ce service doit faire face quotidiennement à des cas d’extrêmes urgences, et à des cas plus bénins. La réorganisation des locaux et une nouvelle pédagogique auprès des patients ont été mis en place depuis le début de l’année.

Avec plus de 50 000 patients par an à gérer, le service des urgences du CHPF a revu son organisation pour fluidifier son temps de prise ne charge. « La plus grande problématique de la population, c’est souvent quand même l’attente. On a envie de tout, tout de suite, constate le chef de service des urgences Tony Tekuataoa. Malheureusement, il y a des choses un peu incompressibles dans les structures qui font qu’on ne peut pas répondre aussi rapidement que les gens le souhaiteraient » .

Pour répondre aux besoins des patients, les parcours de santé ont été récemment modifiés. Dans les salles d’attente, de nouvelles signalétiques exposées. Autre changement pour une meilleure prise en charge, un accompagnement optimisé par la présence d’aides soignantes pour évaluer la situation de l’attente. « C’est surtout pour les patients les moins urgents, indique Hani Teriipaia, directrice du Centre hospitalier de la Polynésie française. Parce que ceux qui sont urgents, ils sont tout de suite pris en charge » .

Coté gestion des espaces de soins, les locaux sont compartimentés selon les pathologies des patients. Un service d’urgences mineures aura son propre espace et sera ouvert quotidiennement de midi à minuit, service qui concerne un quart des consultations à l’année.

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(Crédit Photo : TNTV)

« C’est de la consultation en fait, clairement. Donc il faut que les gens soient vus. Il y a une demande de soins quoi qu’il arrive, après elle peut être urgente ou moins urgente, poursuit Tony Tekuataoa. C’est pour ça qu’on priorise ces patients. Et la mise en place, l’extension en tout cas de l’ouverture de la filière courte est intéressante pour nous pour désengorger aussi les urgences » , estime-t-il.

Désengorger et réduire les temps d’attente pour maintenir un service efficace passe également par une nouvelle stratégie de recrutement. Pour valoriser la filière et faciliter l’embauche à long terme, le pays réfléchit à une refonte complète du statut des personnels soignants. « Créer une espèce de statut qui soit général, pas que de la direction de la santé et du CHPF mais d’homogénéiser ce statut, c’est quelque chose qu’on veut proposer au ministère de la fonction publique de manière à ce qu’il soit porté jusqu’à l’APF, pour pouvoir améliorer les conditions d’attractivité des personnels hospitaliers et des médecins en Polynésie française » , résume le directeur de cabinet du ministère de la santé Anthony Pheu.

Ces nouveaux protocoles d’accueil ont également permis au service des urgences de créer de nouveaux postes dans ce service qui affiche un effectif de 171 personnes.

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