Cette assistance se traduira notamment par la poursuite de l’accompagnement opéré par l’Agence des aires marines protégées (AAMP). Afin d’étudier les modalités d’extension du concept en Polynésie française, une assistance méthodologique par l’AAMP est en outre envisagée. Dans le cadre d’une extension du concept « d’aire marine éducative » au niveau national, Ségolène Royal s’engage à respecter le label polynésien (charte, terminologie, logo, objectifs) et à valoriser l’origine polynésienne du concept.
Le ministère de l’Ecologie prévoit également, en partenariat avec le ministère de l’Education nationale, de décliner le dispositif (cadre administratif, adaptation aux enseignements) avec un appel à manifestation d’intérêt qui pourrait être lancé, à l’échelle métropolitaine, pour la rentrée scolaire 2016.
Le partenariat entre la Polynésie française et le ministère de l’Ecologie de Ségolène Royal doit permettre aussi de renforcer la protection juridique de ce label par le dépôt d’une marque polynésienne auprès de l’INPI (Institut national de la propriété industrielle). Le Président Edouard Fritch se réjouit qu’une telle initiative, conçue et mise en œuvre en Polynésie, puisse être désormais reprise et développée au niveau national.
La ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, a souhaité étendre au niveau national cette expérience innovante d’une zone maritime littorale gérée par les élèves d’une école, telle qu’elle a déjà été mise en place dans l’archipel des Marquises. Le partenariat signé ce mercredi prévoit que le ministère de l’Ecologie poursuivra son assistance technique auprès des partenaires polynésiens pour l’animation du réseau Pukatai, aux Marquises.
(Communiqué de la Présidence de Polynésie française)