120 collégiens réinventent le Trivial Pursuit, version antiquité

Publié le

Publié le 25/04/2018 à 13:18 - Mise à jour le 15/06/2019 à 2:51

Quand César est-il mort ? Comment s’appelle le dieu grec Ares chez les Romains ? Qui sont les cinq empereurs julio-claudiens ? 120 collégiens de Punaauiai, Faa’a, Paea, Paopao, Afareitu, Mahina et Taaone se retrouvent à l’assemblée.

 Ces élèves de 3ème qui ont fait le choix d’étudier les langues et les cultures de l’Antiquité ont recréé une version du Trivial Pursuit sur le thème pour la quatrième année consécutive.

 Ce jeudi, ils y ont joué tous ensemble pour mesurer leurs connaissances. Claire Comte, professeur de lettres classiques à Punaauia explique :

« Au fur et à mesure de l’année, ils créent des questions qui concernent la littérature, la civilisation, la langue, le vocabulaire… C’est assez riche… »

A travers cette journée ludique, le but des enseignants est de montrer leur matière sous un angle différent. Trop souvent considéré comme désuet et réservé aux très bons élèves, le latin peut offrir bien plus selon la professeure. Elle souligne :

« Cette journée montre que c’est une matière qui est quand même vivante. […] Le but est de montrer que chaque élève peut y trouver quelque chose. Ce n’est pas une option qui est morte du tout. Peut-être que la langue oui mais pas l’option… »

Une option qui peut intéresser tout autant en France qu’au fenua selon Claire Compte.

« Il y a des élèves qui sont attirés par le fait que ce soit une civilisation disparue, ou langue morte, ou pour les aider en français pour plein de raisons. Il y des élèves de tous les horizons… »
 

Assise à une table entourée de ses collègues de classe, Cristalline a commencé une partie. En mains, la jeune fille dispose des cartes crées par les collégiens et pose les questions aux autres joueurs. Cette collégienne de Paea a trouvé son intérêt en classe de latin :

« J’aime bien la mythologie : j’aime les dieux, les légendes… »

Pour d’autres élèves, le latin leur permet de s’améliorer en français et de mieux comprendre la société dans laquelle ils vivent. Le jeu leur permet de tous s’y retrouver.
 

Rédaction web avec Solène Barlot et Matahi Tutavae 

Dernières news