Dans un communiqué, la présidence expliquait sa décision par une volonté de ne pas faire subir un blocage à la population.
À 15 heures, le président Édouard Fritch s’est exprimé devant les médias. Une déclaration qui est en fait une lecture du communiqué envoyé plus tôt. De manière très formelle, face aux médias, le président a souligné avoir voulu aller « jusqu’au bout du débat démocratique » et parle d’une « tentative de déstabilisation » « orchestrée à des fins purement politiques, comme il en a déjà été le cas par le passé. »
Pour le président, le refus de l’Intersyndicale d’accepter la réforme aura des conséquences. Mais Edouard Fritch note que le gouvernement aura été « jusqu’au bout de sa mission. »
Il a ensuite répondu à quelques questions, et à notamment justifié son choix de repousser la réforme par la « haine dans le regard des manifestants », une haine qu’il ne veut « pas voir dans la rue ».
Il a enfin annoncé qu’il irait au bout de sa réforme s’il l’emportait aux Territoriales, en annonçant même « un rythme accéléré ».
Le communiqué :