Mécontents mais confiants… La plupart des maires polynésiens présents, ce lundi à Paris, à la journée des maires de l’outre-mer ont le sentiment que ce déplacement parisien est répétitif. Car depuis quelques années, ce sont les mêmes problématiques qui sont rapportées aux oreilles de l’État : dotations, financements, assainissement de l’eau… Mais certains élus ne sont pas prêts de lâcher l’affaire.
Comme Sylviane Terooatea, maire de Uturoa, à Raiatea. « Les financements, on en parle tous les ans, mais est-ce qu’on nous entend ? Est-ce qu’on veut nous comprendre ?, se demande-t-elle. On ne sait pas. On reviendra se faire entendre tous les ans, même s’il faut râler, même s’il faut taper un peu plus, même s’il faut crier un peu plus. »
Le président Édouard Fritch est venu épauler ses troupes. Mais il faudra plus que ce soutien pour que les demandes des communes aboutissent enfin.
« Le traitement des déchets, l’assainissement, l’eau potable… Aujourd’hui, les communes de Polynésie en ont fait une priorité, mais malheureusement, face à cette priorité, il y a une nécessité de financement qui leur échappe complètement », déplore-t-il.
Les relations entre les collectivités et l’exécutif ne sont pas au beau fixe de manière générale, comme le souligne ce dernier sondage qui estime qu’un maire sur deux songerait à ne pas se représenter à cause des difficultés financières… Cette réalité n’est pourtant pas encore observée au fenua.
« De plus en plus, on veut trouver un bouc émissaire, donc on est en train de donner toute la responsabilité au maire, explique Frédérix Teriiatetoofa, conseiller municipal de Tikehau. Face à cela, il ne faut pas oublier que l’exigence de la population augmente, jusqu’à avoir même une certaine ingratitude qui se dégage de la population. On ne le ressent pas encore en Polynésie, mais ça se ressent ailleurs. »
Emmanuel Macron ne sera pas présent lors du Congrès des maires qui s’ouvre ce mardi, comme il l’avait promis l’an passé, mais il accueillera à l’Élysée de nombreux maires triés sur le volet, dont une bonne partie des élus polynésiens.
Comme Sylviane Terooatea, maire de Uturoa, à Raiatea. « Les financements, on en parle tous les ans, mais est-ce qu’on nous entend ? Est-ce qu’on veut nous comprendre ?, se demande-t-elle. On ne sait pas. On reviendra se faire entendre tous les ans, même s’il faut râler, même s’il faut taper un peu plus, même s’il faut crier un peu plus. »
Le président Édouard Fritch est venu épauler ses troupes. Mais il faudra plus que ce soutien pour que les demandes des communes aboutissent enfin.
« Le traitement des déchets, l’assainissement, l’eau potable… Aujourd’hui, les communes de Polynésie en ont fait une priorité, mais malheureusement, face à cette priorité, il y a une nécessité de financement qui leur échappe complètement », déplore-t-il.
Les relations entre les collectivités et l’exécutif ne sont pas au beau fixe de manière générale, comme le souligne ce dernier sondage qui estime qu’un maire sur deux songerait à ne pas se représenter à cause des difficultés financières… Cette réalité n’est pourtant pas encore observée au fenua.
« De plus en plus, on veut trouver un bouc émissaire, donc on est en train de donner toute la responsabilité au maire, explique Frédérix Teriiatetoofa, conseiller municipal de Tikehau. Face à cela, il ne faut pas oublier que l’exigence de la population augmente, jusqu’à avoir même une certaine ingratitude qui se dégage de la population. On ne le ressent pas encore en Polynésie, mais ça se ressent ailleurs. »
Emmanuel Macron ne sera pas présent lors du Congrès des maires qui s’ouvre ce mardi, comme il l’avait promis l’an passé, mais il accueillera à l’Élysée de nombreux maires triés sur le volet, dont une bonne partie des élus polynésiens.
Rédaction web avec Solène Boissaye, à Paris