Signalé pour des « faits de violence », le haut-commissaire lui retire son arme

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Un particulier a saisi la cour administrative d’appel de Paris pour demander l’annulation d’un arrêté du haut-commissaire ordonnant le dessaisissement de son arme à feu, un pistolet de catégorie B. Elle lui a été retirée par les services du représentant de l’Etat car l’enquête administrative le concernant avait « fait apparaitre plusieurs faits de violence commis par l'intéressé ».

Publié le 10/06/2023 à 14:13 - Mise à jour le 12/06/2023 à 9:38

Un particulier a saisi la cour administrative d’appel de Paris pour demander l’annulation d’un arrêté du haut-commissaire ordonnant le dessaisissement de son arme à feu, un pistolet de catégorie B. Elle lui a été retirée par les services du représentant de l’Etat car l’enquête administrative le concernant avait « fait apparaitre plusieurs faits de violence commis par l'intéressé ».

En 2015, cet homme avait obtenu l’autorisation des autorités de l’Etat pour acquérir un pistolet de catégorie B, une arme à feu létale. Mais en 2021, le haut-commissariat l’a informé qu’il devait s’en dessaisir dans un délai de trois mois au motif que l’enquête administrative le concernant « a fait apparaitre plusieurs faits de violence commis par l’intéressé entre 2016 et 2019 », notamment une « tentative de violence avec arme sans ITT », et le « harcèlement d’une personne étant conjoint ou concubin ».

Pour justifier sa demande devant la cour administrative d’appel, l’homme a fait valoir que ces faits n’avaient « donné lieu à aucune poursuite ». Mais dans sa décision, rendue le 6 juin, la haute judication a considéré que même si « les seules suites ont consisté en un rappel à la loi (…), les faits relatés présentent un caractère répété sur plusieurs années, dénotant une propension récurrente à la violence ».

Elle a estimé que l’homme avait « commis entre 2016 et 2019 divers actes de violence ou de harcèlement sur conjoint ou ex-conjoint, faits comportant à deux reprises au moins l’usage d’armes, ce qui suffit à justifier du danger à lui laisser détenir une arme ». Sa requête a par conséquent été rejetée.

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