Pour justifier le placement en cellule, le procureur a indiqué que la mort du jeune étudiant de 21 ans avait occasionné « un trouble à l’ordre public extrêmement important« . Mais aussi qu’il craignait que l’auteur présumé des faits exerce des « pressions » sur les membres de sa famille, témoins des événements.
« Les éléments de l’enquête n’ont pas encore permis pour l’instant d’établir les circonstance du drame. Il y a encore des preuves et indices à réunir et des auditons à faire », a expliqué le juge des libertés et de la détention au mis en cause.
L’avocate de celui-ci, Me Annabelle Roy avait réclamé un contrôle judiciaire au bénéfice de son client, en invoquant notamment ses problèmes de santé, l’homme ayant été greffé d’un rein et souffrant de diabète.
« Il s’est effondré en pleurant à l’annonce de son incarcération », a déclaré celle-ci à l’issue de l’audience, « il a quand même ôté la vie et, étant croyant, il assume pleinement ses actes ».
Selon Me Roy, le quinquagénaire n’a pas eu l’intention de tuer la victime. « Pour lui, il se défendait. Il voulait que le jeune, petit-ami ou pas, quitte les lieux. Des coups venaient d’être échangés. Il voulait se protéger« .
La pénaliste entend prochainement demander la remise en liberté du père de famille, carrossier de profession.