Selon le prix de revente et le rythme de production, le trafic issu du labo a pu générer entre 15 et 40 millions Fcfp de revenus en six mois. Le coût de production, lui, était faible, mais dangereux : les produits, achetés en pharmacie, sont délicats à manipuler et très inflammables, ce qui exige des connaissance en chimie.
La garde à vue du couple de trentenaire au centre de l’affaire devrait s’achever mercredi, avant leur présentation devant un juge d’instruction. Sept personnes sont actuellement entendues par la gendarmerie.
Mike Leyral