Baptême de plongée pour les éco-délégués du collège Henri Hiro

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Mercredi, l'association Tamari’i no te Moana a permis à 6 élèves du collège Henri Hiro de faire leur baptême de plongée. Objectif : les sensibiliser à la cause environnementale.

Publié le 23/03/2023 à 10:11 - Mise à jour le 23/03/2023 à 10:11

Mercredi, l'association Tamari’i no te Moana a permis à 6 élèves du collège Henri Hiro de faire leur baptême de plongée. Objectif : les sensibiliser à la cause environnementale.

Six jeunes éco-délégués du collège Henri Hiro se sont jetés à l’eau mercredi. Pour la plupart d’entre eux, il s’agissait d’une première expérience de plongée sous-marine en bouteille. Objectif pédagogique de cette sortie : sensibiliser les élèves à la protection des récifs coraliens.

L’après-midi a été organisée par leur professeur Bastien Allegret, qui est également président de l’association Tamari’i no te moana : « Ça me paraissait important de faire en sorte que les élèves puissent découvrir un autre aspect de la mer. Il y en a beaucoup qui connaissent la mer en surface, en surf, il y en a qui font un peu d’apnée et de la plongée sous-marine. Là ça permet de découvrir autrement le milieu sous-marin. »

Après 45 minutes d’immersion, le message est passé auprès des jeunes. Ils ont pris conscience de la beauté des fonds marins et de l’importance de les préserver. Lisa, élève du collège Henri Hiro, a retenu ce ceci : « Il ne faut pas jeter les pehu dans la mer Il faut que ce soit bien propre pour les poissons ».

« J’ai vu plein de coraux blancs et c’est pas bon pour notre fenua« , lance quant à elle Anjaly, élève du collège Henri Hiro.

Sensibiliser le grand public mais aussi lutter pour la protection et la défense de l’environnement, ce sont les missions des associations Tamari’i no te moana et Tamari’i point des Pêcheurs. Elles travaillent ensemble depuis 2 mois dans le projet To’a Nu’uroa pour lutter contre les Turbinaria Ornata, algues invasives. « En 2019, il y a eu un blanchissement qui a vraiment fragilisé les coraux, explique Jessica Tran, biologiste pour l’association Tamari’i Pointe des pêcheurs. Il faut savoir que cette algue pousse beaucoup plus vite que le corail donc forcément elle a un peu plus occupé l’espace Donc les deux associations ont pensé à une solution, c’est-à-dire arracher massivement et en quantité ces algues en plongée et les réutiliser, les valoriser. »

Des plongeurs scientifiques seront déployés sur 3 sites à Puna’auia. Le projet vise à arracher pas moins de 10 tonnes d’algues, et planter 2 680 microfragments coraliens.

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