Plusieurs médias parlent d’un film « lent ». « L’ennui est que ce terrible et languissant tableau se repaît un peu de lui-même et des beautés naturelles environnantes. On aurait voulu en savoir plus sur le parcours du peintre, sur le sens accordé à sa peinture, sur les raisons profondes de l’expérience radicale qu’il aura décidée de vivre », regrette le journaliste du Monde.
« Edouard Deluc s’attarde tant sur les lieux et le visage de son héroïne (l’amour et le modèle du peintre) que son film lui coule entre les doigts, comme du sable. Il croit le booster en prêtant à Gauguin une jalousie féroce vis-à-vis d’un rival plus jeune et plus beau. Prétexte si maladroitement amené qu’il s’autodétruit en quelques instants », estime Télérama.
Le Figaro cinéma conseille carrément « d’éviter » ce film… : « Vincent Cassel, fausses dents et vraie barbe, campe le « sauvage » en exil à Tahiti. (…) Deluc veut donner à tout ça un petit air de western. Il cite Jeremiah Johnson de Sydney Pollack et Le Nouveau Monde de Terrence Mallick. Des références un peu trop grandes pour lui. »
Malgré tout, certains saluent la prestation de Vincent Cassel. Pour Première, « le résultat, entre ultra-réalisme convaincant et contemplation un peu vaine, vaut avant tout pour la prestation hors-norme de Vincent Cassel, amaigri et vieilli, qui parvient à rendre concrète la solitude abyssale de l’artiste »
Le film ne sortira que le 18 octobre au fenua. Une avant-première locale est prévue.
La bande-annonce