Cette manifestation, soutenue par le ministère de l’artisanat et le service de l’artisanat traditionnel, est organisée par l’association « Te api nui o te tifaifai » présidée par Béatrice Legayic.
Sur les stands sont exposées les plus belles créations en compétition pour le concours du plus beau tifaifai. Cette année, les artisanes ont travaillé sur le thème de la couronne de maire, une espèce de fougère présente dans les vallées et utilisées pour la confection de couronnes de tête qui sont portées lors des festivités culturelles et cérémonies traditionnelles.
« Nous avons choisi le thème de la couronne de maire, c’est une plante que nos mamans plantaient à l’époque. Cette fougère est magnifique et très odorante. », explique Béatrice Legayic.
Des tifafai cousus main en compétition, qui seront examinés la veille de l’ouverture du salon par un jury attentif à la finesse des travaux effectués. « Chaque exposant se doit de faire un tifaifai sur ce thème. Nous allons regarder la qualité du travail, le choix du tissu, les couleurs et la couture. Pour cette année, la couture privilégiée est le point avant. C’est un tifaifai cousu main. »
Mais le premier objectif de ce salon est de rappeler qu’il faut protéger l’art et la fabrication du tifaifai. Un combat que mène l’association Te api nui o te tifaifai, depuis plus de 18 ans. « Il y a 19 ans, nous avons remarqué beaucoup d’arrivage de tifaifai de l’extérieur, de Bali. A l’époque nous n’étions qu’un petit groupe de femmes et l’on s’est dit ‘stop, il faut que l’on fasse quelque chose’. Nous nous sommes rapprochés du service de l’Artisanat qui nous a aidé dans ce projet, et aujourd’hui, pour acheter un beau tifaifai, c’est au salon qu’il faut venir. », précise Béatrice Legayic
L’année prochaine, le salon fêtera donc ses vingt d’existence, et à cette occasion, l’association espère faire du tifaifai un label protégé.
De son coté, ministre en charge de l’Artisanat, Heremoana Maamaatuaiahutapu a fait l’éloge du tifaifai en rappelant notamment son introduction en Polynésie française par les missionnaires, il y a près de deux cent ans, et le fait que cet art est devenu au fil du temps l’une des références incontournables de l’artisanat traditionnel. « S’il y a une création artisanale que nous retrouvons à coup sûr dans nos fare, c’est bien le tifaifai et, en général, celui que notre mère ou que l’un de nos proches a réalisé de ses mains », a-t-il souligné.
La remise des prix est prévue le vendredi 6 octobre à 14 h dans le hall de l’Assemblée de la Polynésie française. Durant le salon, le public aura tout le loisir d’admirer les artisanes à l’œuvre dans leur stand. Les horaires d’ouverture au public sont de 8 h à 17 h.
Sur les stands sont exposées les plus belles créations en compétition pour le concours du plus beau tifaifai. Cette année, les artisanes ont travaillé sur le thème de la couronne de maire, une espèce de fougère présente dans les vallées et utilisées pour la confection de couronnes de tête qui sont portées lors des festivités culturelles et cérémonies traditionnelles.
« Nous avons choisi le thème de la couronne de maire, c’est une plante que nos mamans plantaient à l’époque. Cette fougère est magnifique et très odorante. », explique Béatrice Legayic.
Des tifafai cousus main en compétition, qui seront examinés la veille de l’ouverture du salon par un jury attentif à la finesse des travaux effectués. « Chaque exposant se doit de faire un tifaifai sur ce thème. Nous allons regarder la qualité du travail, le choix du tissu, les couleurs et la couture. Pour cette année, la couture privilégiée est le point avant. C’est un tifaifai cousu main. »
Mais le premier objectif de ce salon est de rappeler qu’il faut protéger l’art et la fabrication du tifaifai. Un combat que mène l’association Te api nui o te tifaifai, depuis plus de 18 ans. « Il y a 19 ans, nous avons remarqué beaucoup d’arrivage de tifaifai de l’extérieur, de Bali. A l’époque nous n’étions qu’un petit groupe de femmes et l’on s’est dit ‘stop, il faut que l’on fasse quelque chose’. Nous nous sommes rapprochés du service de l’Artisanat qui nous a aidé dans ce projet, et aujourd’hui, pour acheter un beau tifaifai, c’est au salon qu’il faut venir. », précise Béatrice Legayic
L’année prochaine, le salon fêtera donc ses vingt d’existence, et à cette occasion, l’association espère faire du tifaifai un label protégé.
De son coté, ministre en charge de l’Artisanat, Heremoana Maamaatuaiahutapu a fait l’éloge du tifaifai en rappelant notamment son introduction en Polynésie française par les missionnaires, il y a près de deux cent ans, et le fait que cet art est devenu au fil du temps l’une des références incontournables de l’artisanat traditionnel. « S’il y a une création artisanale que nous retrouvons à coup sûr dans nos fare, c’est bien le tifaifai et, en général, celui que notre mère ou que l’un de nos proches a réalisé de ses mains », a-t-il souligné.
La remise des prix est prévue le vendredi 6 octobre à 14 h dans le hall de l’Assemblée de la Polynésie française. Durant le salon, le public aura tout le loisir d’admirer les artisanes à l’œuvre dans leur stand. Les horaires d’ouverture au public sont de 8 h à 17 h.
Rédaction web avec Sophie Guébel et Tauhiti Tauniua Mu San