Tressage, danse, sports traditionnels, confection de couronnes ou encore percussions : différents ateliers étaient mis en place. Les lycéens en étaient les organisateurs avec l’aides des parents d’élèves. Ils avaient aussi la charge de transmettre leur savoir-faire aux plus jeunes.
Cet événement est une première pour l’établissement. Pour la directrice du Sacré-Cœur, Frida Hargous, il est devenu essentiel :
« C’est une opération nécessaire, même ici à la presqu’île. Il y a des élèves qui baignent dans la culture car ils ont les parents et les grand-parents autour d’eux. Mais d’autres, même s’ils ont cet environnement, ne s’y intéressent pas vraiment. Aujourd’hui, il y a une partie de la culture qui se perd à cause du numérique. Et puis, nous avons aussi des élèves qui viennent de métropole. »
Dans l’établissement ce matin-là, l’ambiance est à la fête. Tous les élèves prennent part à cette journée de bon cœur. Certains apprennent, d’autres redécouvrent mais personne ne s’ennuie.
Ravatua Vaiava, lycéen, trouve que cette journée est une très bonne idée :
« Pour moi c’est important car certains jeunes ne connaissent pas la culture de tous nos archipels. C’est bien ça nous permet de découvrir les cultures des différents archipels. »
Cet évènement était également l’occasion de partager un dernier moment de partage entre élèves et membres de l’établissement avant 2018.