Pour Nelson, il est important de conserver des traces de cette culture qui s’est diluée au fil du temps avec le brassage des différentes ethnies qui composent la Polynésie actuelle. « Il est important de connaitre cette culture qu’on a perdu au fil de l’eau, ne pas perdre l’origine de nos noms de famille qui ont été francisés (…) Nous avons tous été formés via l’éducation nationale et si certains ont un peu perdu de vue leurs origines, d’autres ont eu cette chance de la conserver ».
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« Les sujets sur la communauté chinoise sont assez rares, on est là pour la rendre accessible et moins mystérieuse aux yeux de la Polynésie et au reste du monde. On a sollicité des personnes âgées qui ont marqué la vie de la communauté chinoise. On espère bien aussi interroger Robert Wan, Paul Chichong (…) ainsi que des femmes comme Marie Ah You ».
Présenter un documentaire au FIFO ou à la télé serait un aboutissement pour Nelson. Pour cela, il lance un appel à la communauté chinoise afin que celle-ci, lui confie des documents anciens qui seraient numérisés et qui par la suite seraient accessibles à tous. « On mise sur du matériel haute technologie pour le projet d’archivage. On veut laisser quelque chose pour les générations actuelles et futures, parce que l’on se rend compte que l’on est dans une génération où l’image est prépondérante ».