L’établissement est le seul, du public, à proposer une formation complète aux arts musicaux, visuels, et à la danse traditionnelle, à des tarifs défiant toute concurrence. Les créneaux les plus prisés sont les mercredis et vendredi après midi.
« Dans les disciplines phare, il n’y a déjà plus de place », explique le directeur du Conservatoire, Fabien Dinard. « C’est le cas en piano, violon, guitare. En revanche, il reste quelques créneaux pour apprendre les cuivres, et d’autres instruments moins prisés. Le jeu c’est : le premier arrivé est le premier servi. Les parents qui arrivent très tôt obtiennent les meilleurs créneaux. Il faut d’abord caler la formation musicale, parce-que ce sont des cours collectifs qui ne peuvent pas être déplacés, et après, on voit pour l’instrument. Le passage obligé, c’est vraiment la formation musicale ».
Jean-Marie Dantin, chargé de la formation musicale au CAPF, complète: « Il y a l’apprentissage des notes, des rythmes, qui permet aux musiciens d’être plus à l’aise lors de l’apprentissage d’un instrument, où ils se heurtent déjà à des difficultés techniques. S’ils ont en plus des difficultés de lecture d’une partition : ça leur complique la vie ».
En art traditionnel, le ori Tahiti fait de nombreux adeptes : « Sur l’antenne de Pirae, j’ai 70 élèves, et à Papeete j’en ai au moins 400 », explique Erena Uura, professeur de danse.
Mercredi 22 et jeudi 23 sont consacrés aux réinscriptions, et vendredi 25 sera la journée dévolue aux nouveaux.
Au total, ce sont près de 1800 élèves qui devraient faire leur rentrée pour cette nouvelle saison, marquée par les 40 ans du Conservatoire de la Polynésie française.