L’apprentissage du ori tahiti et du himene en activités extra scolaires

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Le ori tahiti et les Himene s’apprennent aussi dans les cours d’écoles. L'opération "A ori a hura e a pehe mai" a repris à l’école Manotahi, à Punaauia. Elle permet aux enfants des familles qui n’ont pas les ressources d’accéder à des activités culturelles, hors temps scolaires de le faire. Et cet apprentissage est transmis par les enseignants du Conservatoire artistique de la Polynésie française .

Publié le 16/01/2021 à 18:07 - Mise à jour le 18/01/2021 à 17:28

Le ori tahiti et les Himene s’apprennent aussi dans les cours d’écoles. L'opération "A ori a hura e a pehe mai" a repris à l’école Manotahi, à Punaauia. Elle permet aux enfants des familles qui n’ont pas les ressources d’accéder à des activités culturelles, hors temps scolaires de le faire. Et cet apprentissage est transmis par les enseignants du Conservatoire artistique de la Polynésie française .

Elles fouleront peut-être un jour la scène du Heiva i Tahiti, ces petites filles qui apprennent dans la cour de l’école Manotahi, à Punaauia, les bases du Ori Tahiti. Elles sont de niveaux différents et les professeurs essaient de faire en sorte que le résultat soit uniforme.

Depuis 4 ans la commune de Punaauia a mis en place une opération de solidarité pour que les enfants des quartiers prioritaires mais pas seulement se plongent dans les activités culturelles. Les cours sont encadrées par les enseignants du conservatoire artistique. Cette opération s’adresse à 96 enfants de Punaauia. Si les parents prennent en charge l’inscription qui est de l’ordre de 3 000 francs, les autres frais sont à la charge de la commune.

Au rythme des toere, les danseuses en herbe progressent dans leur apprentissage. Les pas de ori Tahiti exigent de la rigueur. Dans le cadre d’une activité extra-scolaire, cette immersion dans la danse et le himene vise à susciter l’intérêt des enfants pour la culture et la défense des langues polynésiennes… Et pour cela, la commune peut compter sur mama Iopa. La professeur de chants traditionnels transmet avec passion son amour des mots et des mélodies. « Il faut d’abord la lecture, il faut que les élèves arrivent à bien prononcer les mots avant de leur donner la mélodie » précise mama Iopa.

Et le tarava Raromatai qu’elles apprennent le jour de notre visite, n’est pas le chant le plus simple. De nombreuses intonations sont à maitriser. Un challenge pour ces jeunes voix.

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