C’est une déception pour le monde culturel local. Le président de la République Emmanuel Macron a annoncé, ce vendredi à Paris lors du grand débat national avec les élus ultramarins, qu’il soutiendrait cette année l’inscription de la yole martiniquaise au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Les Etats ne pouvant soutenir qu’un projet, le ‘ori tahiti devra donc attendre son tour.
En effet, la Polynésie française, représentée par une délégation menée par le ministre de la Culture Heremoana Maamaatuaiahutapu, avait présenté le 23 novembre dernier, face au Comité du patrimoine ethnologique et immatériel français (CPEI), le dossier d’inscription à l’Unesco de la pratique du ‘ori tahiti.
Salué à l’unanimité par les membres du comité tant pour la qualité du dossier présenté que pour son rôle social et la performance dansée, le dossier a alors été retenu par le CPEI et transmis, avec trois autres dossiers, pour arbitrage final.
« Aussi, le gouvernement de la Polynésie française est attristé et déplore d’apprendre par voie de presse que le président de la République, Emmanuel Macron, a précisé l’intention de la France de présenter le dossier de la Yole Martiniquaise à l’inscription sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, fait savoir la présidence par voie de communiqué.
Malgré ce manque de communication, nous exprimons tout notre soutien en faveur de ce dossier porté par la population martiniquaise. Cette embarcation de pêche et de course traditionnelle ne manquera pas de passionner l’auditoire de l’Unesco.
Précisons toutefois que le choix fait par le président de la République ne remet, en rien, en cause les valeurs et la beauté de notre ‘ori tahiti, déjà reconnu depuis de nombreuses années par la communauté internationale », conclut le communiqué.
La demande d’inscription de la yole martiniquaise au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco date de 2017.
En effet, la Polynésie française, représentée par une délégation menée par le ministre de la Culture Heremoana Maamaatuaiahutapu, avait présenté le 23 novembre dernier, face au Comité du patrimoine ethnologique et immatériel français (CPEI), le dossier d’inscription à l’Unesco de la pratique du ‘ori tahiti.
Salué à l’unanimité par les membres du comité tant pour la qualité du dossier présenté que pour son rôle social et la performance dansée, le dossier a alors été retenu par le CPEI et transmis, avec trois autres dossiers, pour arbitrage final.
« Aussi, le gouvernement de la Polynésie française est attristé et déplore d’apprendre par voie de presse que le président de la République, Emmanuel Macron, a précisé l’intention de la France de présenter le dossier de la Yole Martiniquaise à l’inscription sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, fait savoir la présidence par voie de communiqué.
Malgré ce manque de communication, nous exprimons tout notre soutien en faveur de ce dossier porté par la population martiniquaise. Cette embarcation de pêche et de course traditionnelle ne manquera pas de passionner l’auditoire de l’Unesco.
Précisons toutefois que le choix fait par le président de la République ne remet, en rien, en cause les valeurs et la beauté de notre ‘ori tahiti, déjà reconnu depuis de nombreuses années par la communauté internationale », conclut le communiqué.
La demande d’inscription de la yole martiniquaise au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco date de 2017.
Rédaction web, avec communiqué