C’est l’histoire d’une petite entreprise familiale. Les Bu Luc se lancent dans la bijouterie en parallèle de leurs activités respectives : « L’idée est venue de mon frère cadet qui travaillait déjà dans la perliculture. Et puis l’idée a mûri petit à petit il y a deux ans, et cela va faire un an et demi qu’on est en place. Il y a mon frère, ma sœur et moi. Naterai représente les terminaisons de nos prénoms. (…) Je donne la main à ma sœur donc c’est elle qui fait la création sur papier, et mon frère est là pour tout ce qui est technicité. Moi c’est plus le relationnel et le marketing » nous explique Raimana Bu Luc, entrepreneur.
Inspirée par le ’ori tahiti, la fratrie a conçu une gamme de bijoux à l’effigie du Heiva i Tahiti. « L’année dernière, ma sœur a fait une création tout en parlant de la culture, c’est-à-dire le Heiva, tout ce qui tourne autour de la danse tahitienne… Donc on a mis en place un médaillon qui est le ’ori tahiti, monté avec une perle. (…) En tant que jeune entrepreneur, ce n’est pas évident quand on veut monter une entreprise. Il faut se donner au minimum 3 ans voire 5 ans pour pouvoir vraiment se développer. Mais on met tous les moyens. On ne lâche rien et on essaie d’être courageux et de se démarquer » poursuit Raimana.
Les Bu Luc foisonnent d’autres idées… Ils dessinent actuellement d’autres bijoux mettant en valeur les temps forts de la culture polynésienne.
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