« C’est un film qui est particulièrement noir. Si Paul Gauguin a su suscité les passions en tant qu’artiste, il avait une personnalité qui a porté à critique, et même encore aujourd’hui », constate Nicole Bouteau, ministre du Tourisme.
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Le film sorti en salle en métropole le 20 septembre a reçu un accueil mitigé. Le long métrage se focalise sur la déchéance du peintre qui après avoir rencontré l’amour va tout perdre, rongé par la maladie et la misère.
Edouard Deluc, le réalisateur tire l’inspiration du carnet de voyage de Gauguin, Noa Noa. Un document à la fois journal intime et récit d’aventure selon le réalisateur. « Les enjeux intimes, artistiques et politiques étaient très forts. C’est un moment où la société polynésienne était en train de changer, et à la fin du film, les deux héros pleurent un monde qui n’existe plus. C’est à la fois une histoire d’amour, et un monde qui est en train de disparaître sous leurs yeux. »
Absent à cette avant-première, Vincent Cassel a cependant adressé un message à l’équipe du film et au public. « Tourner ce film chez vous, a été une expérience extraordinaire, tous les jours. » . Un public qui portera probablement un regard différent et plus indulgent sur ce film, que le public métropolitain.