40 vahine célèbrent les matari’i i ni’a à Papeete

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Publié le 18/11/2016 à 13:43 - Mise à jour le 18/11/2016 à 13:43

Elles étaient une quarantaine de vahine, samedi dans les jardins de l’Assemblée, pour perpétuer la tradition. Himene, initiation au Tapa, tressage culturel, orero et préparation du kava : autant de pratiques qui se perdent et que ces femmes souhaiteraient transmettre : « Nous avons démarré, depuis deux ans, un apprentissage avec nos enfants. C’est un moyen de trouver des solutions aux problèmes de violences… Il faut vraiment rappeler aux enfants la valeur de la généalogie, de la terre. Aujourd’hui, Bora Bora se lève , c’est la première île née du Pacifique… les femmes : levons-nous, apportons des solutions pour le bien-être de nos familles… », explique Sylvana Estall, la présidente de l’association Tamarii no Bora Bora. 

 

Parmi ces vahine, Florienne Panai. « Comme ça parle de la généalogie, des connaissances: ce sont des thèmes qui m’intéressent. Les Polynésiens, nous vivons de la tradition orale, pas de l’écriture. Mais les popa’a nous ont conduit à écrire. Nous sommes sur cette voie aujourd’hui. Mais la tradition orale, avant de la transmettre, il faut avoir des connaissances. Nous voulons que la femme ait une belle place dans la société polynésienne parce que nous représentons la vie », explique Florienne.

Dans la société polynésienne traditionnelle, le 20 novembre marque le commencement de la saison d’abondance, Matarii i Nia, qui durera jusqu’au 20 mai. Une grande cérémonie se déroulera dimanche à la Papenoo. 

Le conseil des femmes se déplacera quant à lui à Bora Bora samedi 26 novembre, pour évoquer la question des violences faites aux femmes. 

 

Rédaction web avec Tamara Sentis

 

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