Le ministre de la Santé Saia Piukala a annoncé 31 nouveaux cas jeudi, un record pour les Tonga qui ne comptaient aucun cas avant l’éruption volcanique du 15 janvier.
Les échantillons de tests envoyés en Australie ont confirmé que le variant Omicron hautement contagieux avait fait son apparition dans l’archipel, a expliqué M. Piukala.
Le confinement en vigueur dans le pays entrave le travail de secours déployés après l’éruption du Hunga Tonga-Hunga Ha’apai, plus puissante qu’une bombe atomique, selon des scientifiques.
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L’origine de la contamination reste incertaine, mais les regards se tournent vers les navires qui ont acheminé l’aide en provenance d’Australie, de Chine, de France, du Japon et de Nouvelle-Zélande, malgré des règles de quarantaine très strictes pour la livraison des produits.
Les responsables militaires australiens ont assuré que le virus ne venait pas du HMAS Adelaide, qui comptait des cas de Covid-19 à son bord, assurant que le navire n’avait pas déchargé son aide humanitaire au port de Nuku’alofa, où le premier cas a été détecté.
Près de 87% des Tongiens éligibles ont reçu deux doses de vaccin, selon les statistiques de l’ONU.
Les communications demeurent erratiques dans le royaume, l’éruption ayant provoqué la rupture du câble sous-marin qui relie les Tonga au reste du monde.
Tonga Cable Limited a assuré cette semaine que le bateau de réparation avait trouvé l’endroit de la rupture, mais que les dommages étaient plus importants qu’attendu. Le service ne devrait pas être rétabli avant le 20 février.
Des liens satellites de secours offrent une bande passante limitée et les communications internationales restent peu accessibles pour la plupart des 100 000 Tongiens.