« Pour moi, il est temps », a-t-elle déclaré lors d’une réunion de son Parti travailliste. « Je n’ai tout simplement plus assez d’énergie pour quatre ans supplémentaires », a-t-elle ajouté.
Jacinda Ardern, 42 ans, était devenue Première ministre dans un gouvernement de coalition en 2017, avant de conduire le Parti travailliste de centre-gauche à la majorité absolue lors de l’élection suivante, trois ans plus tard.
Elle a vu son parti et sa popularité personnelle chuter dans les récents sondages, alors que de nouvelles élections doivent avoir lieu cette année.
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Lors de sa première apparition publique depuis que le Parlement a entamé ses vacances d’été il y a un mois, Mme Ardern a expliqué qu’elle avait espéré profiter de cette pause pour trouver l’énergie nécessaire pour continuer à gouverner. « Mais je n’ai pas été en mesure de le faire », a-t-elle reconnu.
Elle a annoncé que les prochaines élections se tiendront le 14 octobre prochain, et que d’ici-là, elle continuerait à exercer son mandat de députée. « Je ne pars pas parce que je crois que nous ne pouvons pas gagner les prochaines élections, mais parce que je crois que nous le pouvons et que nous le ferons », a-t-elle affirmé.
Elle a indiqué que sa démission prendrait effet au plus tard le 7 février, et le caucus travailliste voterait pour désigner un nouveau chef dans trois jours.
Le vice-Premier ministre, Grant Robertson, a aussitôt fait savoir qu’il ne serait pas candidat à la succession de Mme Ardern.
La Première ministre sortante a assuré qu’il n’y avait aucune raison secrète derrière sa démission.
« Je suis humaine. Nous donnons autant que nous le pouvons aussi longtemps que nous le pouvons, et puis c’est le moment. Et pour moi, ce moment est arrivé », a dit Mme Ardern. « Je pars parce qu’un poste aussi privilégié s’accompagne d’une grande responsabilité. La responsabilité de savoir quand vous êtes la bonne personne pour diriger, et aussi quand vous ne l’êtes pas ».