Le climat mondial en grave danger

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Publié le 07/10/2018 à 15:57 - Mise à jour le 07/10/2018 à 15:57

Lors de la conférence mondiale sur le climat (COP21) qui s’est tenue en 2015, les États se sont engagés à limiter le réchauffement climatique global bien en dessous de 2 °C par rapport à la période préindustrielle (1850-1900) et à poursuivre leurs efforts pour limiter la hausse des températures à 1,5 °C. La communauté scientifique internationale, par le biais du GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, a été mandatée pour évaluer la faisabilité de cet objectif de limitation du réchauffement global en dessous de 1,5 °C et en estimer les impacts associés. Ces travaux ont fait l’objet d’un rapport spécial, dont le résumé à l’intention des décideurs a été rendu public ce lundi en Corée du Sud. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que leur rapport, basé sur 6 000 études, est plus alarmant que jamais.
 
Dans le cas d’un réchauffement de 1,5 °C, qui devrait être atteint d’ici 2030 si on ne fait rien, il y aurait de lourdes conséquences sur le climat mondial. Les vagues de chaleur et les fortes précipitations seraient plus fréquentes dans de nombreuses régions du globe, les sécheresses plus fréquentes par endroit. Les calottes glaciaires groenlandaises et antarctiques seraient possiblement déstabilisées, avec une possible élévation massive du niveau de la mer de 30 à 70 cm d’ici 2100, pouvant avoir un impact important y compris en zone tropicale…
 
Si le réchauffement devait être encore plus prononcé pour atteindre par exemple 2°C, les conséquences sur les écosystèmes les plus fragiles, la montée des eaux et l’accès aux ressources en eau et en nourriture des habitants des régions insulaires et subtropicales seraient encore plus marquées. Le niveau des mers devrait augmenter de 10 cm de plus par rapport à un réchauffement de 1,5°C. Les cyclones seraient globalement moins fréquents mais beaucoup plus intenses au niveau des vents, précipitations et houles associées. Le corail tendrait à disparaître et les stocks de poisson diminueraient gravement.
 
Le monde doit engager des transformations « rapides » et « sans précédent », s’il veut limiter le réchauffement à 1,5°C, préviennent les experts climat de l’Onu.
 

Rédaction Web

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