L’archipel est confronté depuis six semaines à une violente première vague de coronavirus, qui a fait 231 morts en six semaines dont 5 au cours des dernières 24 heures, et a contaminé près de 10 000 personnes.
Après cinq semaines de confinement strict, des mesures d’adaptation sont en place depuis lundi : ouvertures des commerces non essentiels, des restaurants avec pass sanitaire, des collèges et lycées. Mais elles ont engendré « trop de relâchement », selon le président du gouvernement local.
« Nous avons pu observer certaines améliorations (…), mais ce n’est pas suffisant », a déclaré Louis Mapou, citant un taux d’incidence en décrue lente, actuellement à 300 cas pour 100 000 habitants.
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Aussi, à partir de samedi 14 heures et jusqu’à lundi 5 heures, les déplacements seront à nouveau soumis à attestation, seules les commerces alimentaires et les pharmacies seront ouvertes tandis que la vente d’alcool a été interdite dès vendredi.
Le confinement adapté restera en place jusqu’au 31 octobre et l’application des gestes barrière jusqu’à la fin de l’année, a également indiqué M. Mapou.
Alors que 45 des 61 lits de réanimation Covid de l’hôpital sont occupés, « mettant énormément de pression sur les équipes médicales », le gouvernement a par ailleurs sollicité l’armée pour créer 10 lits supplémentaires et envisage l’évacuation sanitaire sur la Métropole de certains patients.
En Nouvelle-Calédonie, territoire autonome compétent en matière de santé, la vaccination a été rendue obligatoire, notamment pour les personnels des transports, de l’enseignement, du secteur sanitaire et des médias, ainsi que les forces de l’ordre et les militaires.
Cette liste s’appliquera à partir du 31 octobre.
À ce jour, 50,33% de la population totale (280 000 habitants) dispose d’un schéma vaccinal complet.