La Corée du nord tire un missile en pleine nuit

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Publié le 27/07/2017 à 10:03 - Mise à jour le 27/07/2017 à 10:03

La Corée du Nord a procédé vendredi à un nouveau tir de missile balistique, qui a fini sa course en mer du Japon, conduisant les Etats-Unis et la Corée du Sud à envisager des « options de réaction militaire ».

Washington, Tokyo, Séoul, l’UE et Paris ont immédiatement condamné le tir de Pyongyang, qui serait selon le Pentagone le second missile balistique intercontinental (ICBM) lancé par la Corée du Nord en un mois.

« Notre analyse est que ce missile était un missile balistique intercontinental » (ICBM), a déclaré le capitaine de vaisseau Jeff Davis, porte-parole de la Défense américaine. Le missile « a été tiré depuis Mupyong-ni et a volé sur environ 1.000 kilomètres avant de tomber dans les eaux de la mer du Japon« . Selon la Russie, qui entretient des relations avec Pyongyang, ce missile serait toutefois un engin « portée intermédiaire ». 

Les chefs militaires américains et sud-coréens ont discuté d' »options de réaction militaire », selon le Pentagone. Le général Joe Dunford, chef d’état-major inter-armées, et l’amiral Harry Harris, chef du commandement Pacifique de la marine américaine, se sont entretenus avec le chef d’état-major inter-armées sud-coréen, le général Lee Sun Jin.  « Au cours de cet appel, Dunford et Harris ont exprimé l’engagement irrévocable envers l’alliance américano-sud-coréenne », a indiqué le bureau du général Dunford dans un communiqué.

Le Pentagone prépare depuis longtemps l’éventualité d’un conflit avec la Corée du Nord, mais le langage tranchant de ce communiqué marque une évolution par rapport aux précédentes réactions publiques ayant suivi des essais de missiles. Auparavant, il s’agissait de critiquer les tirs, mais sans mentionner d’options militaires de représailles…

Ce lancement survient un mois à peine après le premier test réussi par Pyongyang d’un missile balistique intercontinental (ICBM) susceptible d’atteindre le nord-ouest des Etats-Unis, en particulier l’Alaska.

Ce succès technologique, réalisé le 4 juillet, jour de la fête d’indépendance des Etats-Unis, rapproche le régime communiste de son objectif : être en mesure de menacer le territoire continental américain du feu nucléaire.

Rédaction web avec AFP

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