Dans une vidéo publiée vendredi par la société, on peut voir le macaque Pager contrôler de ses yeux les mouvements d’une raquette pour empêcher que la balle ne tombe dans le vide, comme on pourrait le faire avec un joystick, un écran tactile ou les flèches sur un clavier.
« Un singe joue à un jeu vidéo de façon télépathique grâce à une puce dans son cerveau », a tweeté l’entrepreneur futuriste, aussi fondateur de Tesla et SpaceX.
Neuralink se félicite de cette avancée, un pas de plus vers son premier objectif : « permettre aux personnes paralysées d’utiliser directement leur activité neuronale pour contrôler des ordinateurs et appareils mobiles facilement et en temps réel ».
– PUBLICITE –
En août dernier, la start-up avait présenté des cochons auxquels elle avait implanté le prototype de puce sans fil, de 23 mm de diamètre sur 8 mm d’épaisseur (comme une petite pièce de monnaie).
Les ingénieurs de la société recueillent sur des ordinateurs les signaux neurologiques retransmis par les puces implantées – pendant que Pager joue à des jeux vidéos via un joystick, par exemple. L’analyse de ses signaux permet de former les machines et de progresser dans le contrôle des ordinateurs par la pensée.
Elon Musk espère que les puces de Neuralink serviront d’abord à aider les personnes paralysées ou souffrant de maladies neurologiques. Mais l’objectif à long terme est de rendre les implants si sûrs, fiables et simples qu’ils relèveraient de la chirurgie élective (de confort).
Des personnes pourraient alors débourser quelques milliers de dollars pour doter leur cerveau d’une puissance informatique.
D’autres d’interfaces cerveau-machine sont en cours de développement. Facebook finance ainsi un projet pour traduire en mots l’activité du cerveau, via des algorithmes, afin de permettre aux personnes rendues muettes par des maladies neurodégénératives de parler à nouveau.