Elles ont eu seulement quatre jours pour faire connaissance et apprendre à ramer ensemble. Toute l’organisation de leur séjour a été géré à distance par Noella, une des rameuses d’origine polynésienne, de Toulon Va’a et Lovaina.
Difficile de se mettre à l’eau avec le décalage horaire et après 23 heures de vols, mais Carole semble tenir le coup: « pour l’instant ça va, je n’ai pas beaucoup dormi mais je ne sent pas trop le décalage. Je ne sais pas, on verra ce soir et demain matin, mais bon je suis tellement excitée aussi de pouvoir monter sur la pirogue. Ça fait quelque jour qu’on n’a plus ramé… et puis ici, il fait beau, il fait chaud. »
Démarrage, synchronisation et endurance, tout est passé au crible pour trouver le bon équilibre sur la pirogue. Habituées des courses longue distance en Métropole, les toulonnaises n’ont pas froid aux yeux. Elles veulent vivre la Hawaiki Nui Va’a à fond.
Valérie, Carole, Noella, Cathy, Marie-Luce et Lovaina embarqueront jeudi sur un va’a prêté par le club Hinaraurea de Raiatea.