Rodolphe Apuarii : « aider davantage le développement de la discipline chez les jeunes »

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Rodolphe Apuarii, fraîchement réélu à sa propre succession à la tête de la fédération tahitienne de va’a, était l’invité des journaux de TNTV samedi soir. Sous cette nouvelle mandature, il souhaite, entre autres, « aider davantage le développement de la discipline chez les jeunes ». Retrouvez son interview.

Publié le 22/09/2019 à 12:42 - Mise à jour le 23/09/2019 à 10:04

Rodolphe Apuarii, fraîchement réélu à sa propre succession à la tête de la fédération tahitienne de va’a, était l’invité des journaux de TNTV samedi soir. Sous cette nouvelle mandature, il souhaite, entre autres, « aider davantage le développement de la discipline chez les jeunes ». Retrouvez son interview.

La liste que vous conduisiez était uniquement composée d’hommes. Pour quelles raisons ?

Rodolphe Apuarii : « la liste que nous avons menée les 4 dernières années a bien marché. Nous avons placé 4 à 5 nouveaux membres. Mais les places sont limitées et comme la première équipe a bien marché, j’ai eu du mal à faire des changements (…) Nous avons pris des piliers. Mais la place de la femme y est toujours. Nous allons mettre en place des commissions dès les prochains jeux. Deux femmes sont candidates et on attend celles qui veulent venir. Au temps de Doris Hart, la commission féminine n’a pas beaucoup marché. C’est du travail. Les commissions sont très rudes. »

Quelles sont vos priorités pour cette nouvelle mandature ?

« Nous voulons aider davantage le développement de la discipline chez les jeunes.  Nous avons mis en place la gratuité des licences pour les benjamins et les minimes. Ils viennent à la fédération, fournissent un certificat médical et on ne leur demande aucune cotisation. C’est pour aider les clubs à motiver ces jeunes. Mais aussi les parents. »

Les îles sont un peu le parent pauvre du va’a. Comment les aider davantage ?

« Il faudrait que l’on se rapproche du Pays puisque c’est lui qui apporte les aides. Depuis notre dernier mandat, on s’est déplacé aux Australes, aux Tuamotu et aux Marquises. Mais financièrement, c’est difficile. Nous aussi à la fédération, nous sommes à la limite des aides financières. »

La Molokai débute dans une quinzaine de jours. Combien d’équipes du fenua y participent ?

« Une dizaine d’équipages je pense (…) Nous attendons qu’ils passent par la fédération pour pouvoir les couvrir. Nous avons des assurances pour l’étranger mais il faut qu’ils viennent s’identifier. »

Il a été demandé au club de faire un dépistage d’éventuels produits dopants avant la course. Comme cela va-t-il se passer ?

« C’est une demande des organisateurs de la Molokai (…) Nous avons commencé avec l’équipe de Shell.  Mais pour nos championnats du monde vitesse et marathon, il y a déjà des dépistages. Cela fait une quinzaine d’années. »

Et pour la Hawaiki Nui ?

« Nous avons fait 4 tests. Et nous avons eu directement les résultats. »

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