Cette année encore, tous ont eu fort à faire. 221 personnes ont été secourues en 2017 à l’occasion de 440 opérations, soit une hausse de 8% par rapport à l’année précédente et de 20% comparativement à 2015. Hausse qui a une explication. « Le JRCC est plus sollicité parce que peut-être plus connu. Et c’est une très bonne chose. Ça veut dire que les gens n’hésitent plus à appeler le JRCC en cas d’inquiétude ou en cas de détresse en mer », se réjouit Clément Jacquemin, directeur du JRCC.
Des équipements qui facilitent les recherches, font gagner du temps et amoindrissent les coûts des opérations. Car dépêcher de gros moyens a un prix que se refusent de divulguer les autorités. « Il est toujours considérable, mais si vous voulez, c’est là où notre pays se distingue. Dans d’autres pays, la personne bénéficiaire du secours paie intégralement. Pour la recherche du frère et de la soeur, je suis très content du dénouement, néanmoins ça a coûté des millions d’euros ».
Malgré une vigilance de tous les instants, les secouristes sont aussi parfois impuissants face aux éléments. 11 personnes ont disparu l’année dernière dans les eaux polynésiennes sans pouvoir être sauvées.
Le reportage