« Je trouve que le moteur principal de ce qu’il a échangé c’est de dire qu’il n’avait aucun diplôme au départ et qu’il est rentré dans une cuisine à 15 ans. Il a bien expliqué que soit on a le don, soit on ne l’a pas. Ce n’est pas forcément les diplômes, mais le courage, la volonté, la pugnacité, qui sont le moteur de la réussite dans ce domaine. Rien que ce message a été très fort et très bien perçu par nos demandeurs d’emploi », estime la directrice du Sefi, Hina Grepin.
Motivation, mais surtout passion, c’est le mot d’ordre de Patrick Lenôtre ! Neveu de Gaston Lenôtre, fondateur de la célèbre maison du même nom, le chef veut perpétuer les valeurs de son fondateur : « C’est comme dans beaucoup de choses : s’il n’y a pas l’envie, s’il n’y a pas la sincérité, la foi et l’amour, eh bien on échoue. On se fatigue, on se décourage au premier tournant venu. C’est simplement la ténacité de voir au plus profond de soi même et l’honnêteté de dire « ce métier me plait : j’y vais ». «
En Polynésie, 51 offres d’emplois sont à pourvoir dans le domaine de la production culinaire. Selon le Sefi, commis de cuisine est le métier le plus convoité par les employeurs.