Une préparation à base de uru pour faire rapidement crêpes, gaufres et gâteaux

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Publié le 15/03/2016 à 16:30 - Mise à jour le 15/03/2016 à 16:30

On connaît déjà les préparations pour réaliser rapidement des crêpes, entremets, ou brioches… Désormais, une préparation à base de uru est aussi disponible sur le marché. Fabriquée par une petite entreprise de Papeete, elle permet de réaliser des gaufres ou des muffins au uru en quelques minutes. Une alternative à découvrir à partir de jeudi au festival consacré au fruit de l’arbre à pain, pour ceux qui aimeraient consommer ce produit plus souvent, mais qui n’ont pas le temps de le préparer ou qui se lassent des recettes traditionnelles.

Partant du constat que 80% de la production n’est pas récoltée, Tahiti uru factory a élaboré de la farine du fruit de l’arbre à pain. « Nous nous intéressions au projet de la Bounty. Notre rêve est de ramener une réplique de la Bounty en Polynésie. Et en s’intéressant à la Bounty, on s’est intéressés au uru. Et nous avions constaté que à peu près 80% d’une récolte de uru, tombée par terre, n’était pas utilisée. On a eu l’idée de créer une farine pour ne pas gaspiller ce fruit », explique Thérèse Huber au micro de Tahiti Nui Télévision. 

Le nouveau produit réalisé à partir de cette farine est une préparation appelée « baking mix ». « C’est un mix de plusieurs ingrédients. L’ingrédient principal étant la farine de uru à laquelle on a ajouté de la levure, du lait en poudre… Pour la ménagère c’est très facile, il suffit d’ajouter des oeufs, du beurre fondu et un peu d’eau. Et selon la quantité d’eau, vous pouvez faire plusieurs produits. Vous pouvez faire des petits gâteaux, des muffins ou des gaufres. Ou également des crêpes », explique Thérèse. 

La farine permet de faire découvrir le uru à l’international… Elle se transporte plus facilement que le fruit. Thérèse revient de la Foire de Paris où elle a vendu toute sa production. « Les visiteurs étaient très intéressés, que ce soit les Polynésiens ou les personnes qui ont déjà vécu en Polynésie. Et puis on a eu des personnes qui ne connaissaient pas du tout le fruit de l’arbre à pain. On leur a proposé des gaufres à déguster, qu’ils ont trouvées très bonnes, avec un goût différent, plus fruité et plus fondant », raconte Thérèse. 

Rédaction Web (Interview : Laure Philiber / Esther Parau Cordette)

Thérèse Huber de Tahiti uru factory

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