L’Atlas linguistique de la Polynésie française documente minutieusement 20 parlers différents du territoire. Il est le fruit de 10 ans de travail. Avec 2560 pages – dont 2250 cartes – cet atlas linguistique est le plus vaste projet jamais entrepris pour décrire les langues de la Polynésie française, selon le descriptif de l’UPF.
Pendant des années, Jean-Michel Charpentier a parcouru les archipels de Polynésie française, en quête de la diversité linguistique menacée de disparition. Alexandre François a repris ces données brutes, et les a transformées en un atlas linguistique complet.
Alexandre François est linguiste à Paris, au centre de recherche Langues et Civilisations à Tradition orale (LaCiTO) du CNRS. Il travaille depuis 18 ans sur les langues océaniennes du Pacifique : il a recueilli des données de terrain sur une vingtaine de langues de Mélanésie (îles Salomon et surtout Vanuatu), la plupart langues en danger. Tout en se concentrant sur l’étude des langues – sous forme de grammaires ou de dictionnaires – il s’intéresse également aux cultures des sociétés qu’il fréquente : mythes, contes, arts musicaux. Enfin, en parallèle avec ses travaux centrés sur la Mélanésie, ce projet commun avec JM Charpentier lui a donné l’occasion d’explorer les langues de Polynésie française.
Alexanre François interviendra, dans le cadre du cycle des Conférences « Savoirs pour tous », à 18h15 en amphi A3 à l’UPF.
Plus d’info sur le site Internet de l’UPF : www.upf.pf