Une centaine de familles de Mahina et de Hitiaa O Te Ra a tout perdu. Des habitations devront être reconstruites. Or, beaucoup avaient été édifiées en zones inondables, avant la mise en place d’un plan de prévention des risques (PPR).
Les reconstructions ne se feront pas dans ces zones sensibles. « Normalement en zone rouge, nous n’avons pas le droit de construire. C’est vrai qu’une seule commune aujourd’hui a adopté son PPR, c’est Punaauia. Donc on peut encore se poser des questions sur Hitiaa O Te Ra. Mais il faut avouer qu’aujourd’hui nous avons quelques confirmations que la dangerosité de construire près de certaines rivières ou en zones réputées être sensibles aux éboulements, etc. Pour l’heure, nous ne reconstruirons pas en zone rouge », a expliqué Edouard Fritch au micro de Tahiti Nui Télévision.
Des terres appartenant au Pays seront libérées afin de reconstruire des habitations en zones sûres. 4 terrains domaniaux à Tiarei, Papenoo et Mahina seront proposés aux familles qui habitaient aux abords des rivières.
Une commission d’attribution des aides doit être créée dès mardi en conseil des ministres, au plus tard mercredi. « Nous essayons d’aller assez vite. Nous avons besoin de cette commission pour reconnaître la situation de désastre dans certaines familles et prévoir les aides dans certaines familles et commencer à distribuer les matériaux nécessaires pour la réparation de certains logements », a déclaré Edouard Fritch
Avec les familles qui refuseront de quitter les zones rouges, Edouard Fritch prévoit de « négocier ». « Il faudra que le maire nous donne son avis aussi. Nous ne prendrons pas seuls la décision. Ce sera avec le conseil municipal », assure le président du Pays.
Le président Edouard Fritch