> Une conjoncture favorable
Une conjoncture internationale favorable, et localement, davantage de stabilité politique ont contribué à cette progression. Et cette hausse du nombre d’emplois concerne un large éventail de domaines : « Dans les secteurs du commerce, de la restauration, de l’hôtellerie, de l’hébergement, et donc indirectement de la construction et tous ces investissements étaient très favorables, avec des taux bas. Il y a eu une augmentation du pouvoir d’achat car plus les gens travaillent plus ils ont des revenus et plus ils peuvent les dépenser, et cela créé la confiance des entreprises qui embauchent plus. Tous les acteurs en 2017/2018 se sont comportés de manière sereine dans une ambiance plutôt positive » poursuit Breuilh.
> Des offres d’emploi plus nombreuses
Techniquement, 1 500 emplois nouveaux par an, comme en 2017, permettraient d’absorber la totalité des néo-arrivants sur le marché du travail. À condition que leurs qualifications soient en phase avec les postes proposés. Pour l’année à venir, le Sefi renforcera ses efforts sur les demandeurs d’emplois les moins diplômés. « L’idée, c’est de mettre l’accent sur les contrats de travail aidés, et de réserver les stages d’insertion professionnelle pour les demandeurs d’emploi les plus éloignés de l’emploi, ceux qui ne sont vraiment pas encore employables et qui ont besoin d’un stage de remobilisation voir de formations en savoir de base » ajoute Hina Grepin.
Si l’embellie s’est poursuivie en 2018, le ciel pourrait toutefois se couvrir courant 2019. La raison : le contexte international. Notamment les incertitudes entourant le Brexit, mais aussi la guerre économique que se livrent la Chine et les États-Unis.