« On a constaté un regroupement de jeunes à vélo qui circule dans la ville depuis environ 1 mois. On est alertés sur cette situation. (…) Ce phénomène de bande, où on retrouve 40, 50 jeunes à vélos qui circulent en ville est quand même inquiétant. Il va falloir qu’on prenne des mesures », estime Rémy Brillant, directeur des services généraux de Papeete.
La police municipale mène déjà plusieurs actions. « Concernant les attroupements, nous avons pour mission de ramener au calme (…) Notre mission c’est d’abord la proximité, discuter d’abord », explique Jean Michel Kautai, chef de service de la police municipale de Papeete. La police vérifie les équipements des vélos roulant de nuit : casque, bandes réfléchissantes, éclairages… Mais aussi propriété du bien, parfois volé. Et lorsque la discussion ne suffit plus, la police agit. « S’ils s’opposent à nos injonctions, on les amènent à dégonfler les pneus. C’est un moyen pour qu’ils ne parviennent pas à mener leurs actions », explique Jean Michel Kautai.
Malgré ses actions de proximité, la police municipale doit parfois passer le relais à la direction de la Sécurité publique (DSP). Ces derniers prennent le problème au sérieux. Ils travaillent en partenariat avec le procureur général pour endiguer ces attroupements :
« Nous travaillons sous l’autorité du Parquet, avec monsieur le procureur de la République, pour essayer d’endiguer ce regroupement qui s’accentue, des bandes à vélo, tout ce qui est cycles en centre-ville, qui pose des soucis de troubles à l’ordre public mais aussi d’insécurité. Normalement, prochainement, sous l’autorité du procureur de la République, nous devrions pouvoir accentuer tout ce qui est contrôles routiers dans ce domaine, afin de vérifier si l’équipement des cycles est en conformité avec le code de la route polynésien, mais aussi vérifier tout ce qui est de l’ordre de la propriété puisque l’on a vu un phénomène d’accentuation des vols », détaille Tatiana Dauphin, chef adjointe de l’unité de proximité, au micro de Tahiti Nui Télévision
Plusieurs vélos ont déjà été saisis et placés sous scellés. Les forces de l’ordre se réuniront prochainement pour mettre en place un plan d’action. Ils appellent les parents à plus de vigilance et à prendre leur responsabilité. « On a eu certains parents qui pour certaines raisons ont pu être convoqués pour venir à la restitution des vélos confisqués. Les parents doivent venir avec une facture disant que le vélo appartient bien à leur enfant. Ensuite, on leur rappelle la réglementation. Mais déjà, en tant que parents, ils doivent respecter ce qui est lié à l’arrêté que monsieur le maire a pris, touchant aux enfants non accompagnés », déclare le chef de service de la police municipale de Papeete.
Rémy Brillant, directeur des services généraux de Papeete
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Tatiana Dauphin, chef adjointe de l’unité de proximité
Jean Michel Kautai, chef de service de la police municipale de Papeete