De retour sur le fenua, elle a souhaité compléter son cursus en suivant une formation de plongeur professionnel, par le biais du Sefi, afin d’être capable d’intervenir en milieu sous-marin pour effectuer des travaux. « Ici nous avons des élevages en cage, pour moi il était essentiel d’obtenir cette formation quand on est aquacultrice ».
Après deux ans passés à faire des petits boulots, faute de mieux, Nirmala fait désormais partie des dix candidats retenus pour une formation aquacole à Shanghai. « J’ai répondu à l’appel à candidatures que le Pays a émis. J’ai reçu rapidement une réponse pour un entretien ».
Après être passée au crible par un jury de sept personnes, où les questions fusaient de toutes parts. « Il fallait que je sois convaincante et motivée. » Sa candidature a été retenue. Ne restait plus que les démarches administratives à finaliser. Demande de visa, visite médicale etc …
A quoi s’attend t’elle en partant à Shanghai. « Tout ce que je sais c’est qu’on aura une formation en alternance. Une partie théorie à l’université et une partie pratique en entreprise ».
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Si l’exil pour étudier ne lui fait pas peur, elle l’a prouvé en quittant sa terre natale pour la métropole, la Chine c’est tout de même un pas vers l’inconnu. Une autre civilisation. « J’avoue que je suis un peu stressée, mais l’excitation prend le dessus. J’aime bien tout ce qui est découverte. C’est du bon stress. »
Après deux ans passés à faire des petits boulots, elle décroche enfin le graal. Partir en Chine pour une formation en aquaculture, de sept mois. Elle récolte enfin le fruit de ces années passées à étudier. Le travail qui lui tenait à cœur. Aquacultrice.