Depuis le début des vacances, les enfants de Mahaena se retrouvent du lundi au vendredi à l’école Faretai. Pas pour qu’on leur fasse la classe, mais plutôt pour s’amuser au centre de loisir sans hébergement (CLSH) monté par le Comité protestant des écoles du dimanche (CPED).
Quatorze animateurs les occupent en leur proposant divers ateliers traditionnels. Les enfants pouvaient par exemple comprendre la préparation du ra’au tahiti ou des boulettes de bonbon coco. Les plus grands, eux, sont particulièrement attentifs à la fabrication traditionnelle du mono’i.
Cela faisait 6 ans que l’école du dimanche n’avait pas ouvert de CLSH sur Mahaena. 124 enfants inscrits cette année, c’est presque deux fois plus qu’en 2013. Hormis le sport, la culture et la nature, les enfants ont été sensibilisés à leur environnement. Avant cette colonie, beaucoup ne connaissaient pas vraiment leur district.
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Cette semaine est la dernière. Mercredi, une soirée d’animation est organisée pour les familles.
Tama Heiva, le rendez-vous des centres de vacances
Jeudi, les grands de ce centre sont attendus au Tama Heiva, pour un regroupement de près de 2000 enfants de 3 à 14 ans. Ils seront accueillis dans les trois villages qu’installera l’Union polynésienne pour la jeunesse (UPJ) sur le site de Aorai Tini Hau, à Pirae, afin de célébrer, un peu en avance, la Journée internationale de la jeunesse.
« Elle se fait habituellement le 12 août, mais ce ne sera plus les vacances, explique Noéline Parker, la président de l’UPJ. Donc nous avons décidé de la célébrer de deux manières. Une journée dédiée aux centres de vacances, le 25 juillet, pour les enfants de 3 à 14 ans. La deuxième partie va être en novembre, avec le Taure’a Move qui se fera à Moorea pour les enfants de 15 à 25 ans. »
En tout, 24 centres sur les 86 répertoriés pour ces vacances de juillet seront mobilisés.