Mercredi matin (28 mars), vers 9h30, 16 hommes de la Direction de la sécurité publique (DSP) ont menés une perquisition dans l’établissement. « C’est une opération qui fait suite au premier contrôle effectué il y a un mois. » indique Mario Banner, directeur de sécurité publique. « Je rappelle que nous agissons sur réquisition du procureur de la république. Donc nous sommes maintenant dans la phase purement judiciaire de cette affaire. »
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Au cours de cette perquisition, du matériel informatique a été saisi. Le chien Gypsy a également permis la saisi d’une très petite quantité de Pakalolo (deux « sticks »). Trois personnes ont été interpellées et placées en garde à vue : le gérant, le fournisseur et l’un des employés. « Pour l’instant, nous sommes uniquement sur le délit « incitation et provocation à la consommation de produits stupéfiants », qui est réprimé par le code pénal. » assure Mario Banner, qui ajoute « Nous avons effectivement effectué beaucoup de recherches pour recueillir le maximum d’éléments matériels, qui nous permettent de pouvoir caractériser le délit, qui sera porté à l’appréciation d’une part du parquet et ensuite éventuellement de la juridiction du jugement. » A l’issue de cette perquisition, le magasin a été fermé et placé sous scellé.
Rappelons que les Street shop était déjà sous le coup d’un arrêt de fermeture de la mairie de Papeete pour non-conformité aux règles d’urbanisme. Un arrêté auquel avait refusé de se plier le propriétaire des lieux. Une procédure qui n’a rien à voir avec la perquisition menée ce mercredi. « C’est deux choses qui sont complètement différentes » confirme le directeur de la sécurité publique.