Henry Flohr fait le point de la situation. « Nous avons demandé au gouvernement de venir à Faaripo afin qu’ils rencontrent des sinistrés. Ceux-ci réclament la construction de passerelles ou de passage, disparus lors des intempéries de 2015 ».
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Pour Henri Flohr, il sera très difficile pour le pays de construire des ponts et même des protections de berges sur des terrains privés. « Il y a des textes, et on se doit de respecter les textes. On est coincé. » regrette le conseiller municipal d’Hitiaa O Tera.
Dans la vallée de la Papenoo, qui a payé sa part aux intempéries de 2015, la population demande à ce que les habitations soient sécurisées.
Une riveraine nous explique le problème. « Les évacuations d’eau d’eau sont trop petites et lors de fortes pluies, celles-ci débordent et l’eau monte d’environ 1.50m, et les habitations qui se situent sur des terrains en contrebas sont inondées ».
Cette habitante, elle, a perdu sa maison lors des inondations de 2015. vivant près d’un cours d’eau, elle a vu l’équipement en consolider les berges. Désormais, grâce à ces travaux de renforcement des berges, elle pourra construire son fare OPH.
A Tiarei, dans le quartier Teonoha, il reste, selon Jean-Christophe Bouissou environ une quinzaine de fare à construire, ainsi qu’un petit lotissement de huit fare OPH à construire. « On essaie de faire avancer les travaux le plus rapidement possible. Mais souvent, il subsiste des problèmes liés au permis de construire. De plus certaines maisons sont trop proches des rivières et il faut donc, concernant les nouvelles constructions, les éloigner des zones à risques ».
Sur 2015, plus de 300 bons en matériaux ont été distribués et plusieurs dizaines de fare MTR à construire. La grande difficulté pour le ministre du Logement, est que « pour les maisons détruites situées au bord des rivières, on ne fait pas de nouvelles constructions. Le souci est que les habitants ne veulent pas quitter leur terrain ».
L’idéal pour Jean-Christophe Bouissou serait que des domaines soient dégagés afin d’y « construire des lots de 400 à 500 m2 et inviter les gens à quitter les zones dangereuses pour venir s’y installer. »