Ce samedi matin, ils étaient quatorze à passer des tests psychotechniques pour devenir membre de la très restreinte association Mensa. Créé à Oxfrod en 1946 au lendemain de la seconde guerre mondiale, l’association Mensa regroupe 130 000 membres dans une centaine de pays, dont 3 000 membres en France.
Selon les spécialistes, les personnes ayant un haut potentiel intellectuel le sont dès la naissance. Ils possèdent un cerveau qui fonctionne plus vite que la normale, un atout qui engendre, bien des inconvénients.
– PUBLICITE –
Pierre Henri Senesi, délégué Mensa Polynésie, nous en dit un peu plus sur ces personnes atypiques . « Ils ont un fonctionnement intellectuel particulier qui peut être évalué par des tests. Ce sont des personnes qui se cherchent, jeunes ou moins jeunes, et qui se demandent pourquoi ils ont un raisonnement différents des autres ».
Au terme « surdoué », Pierre Henri Senesi préfère celui de personnes à « fort potentiel ». Et d’expliquer. « Ils n’ont pas tous la chance d’être surdoué. Si ils ont bien vécu, bien été respectés et qu’ils ont bénéficié de bonnes conditions d’épanouissement, ils peuvent devenir surdoués. Ils ont un potentiel, mais celui-ci n’a pas forcément la possibilité de s’exprimer ».
Pour sa part le représentant Mensa en Polynésie a découvert qu’il faisait partie de la catégorie des « personnes à fort potentiel » alors qu’il avait 40 ans. Il en a aujourd’hui 60. « Je trouve que c’est bien tard et je compte donner à un maximum de gens la possibilité qu’ils se rendent compte de leur capacité le plus tôt possible. »
Les candidats recevront les résultats de leur test via la poste, et ceux qui le souhaitent, s’ils ont obtenu au minimum 131 points, pourront adhérer à l’association. Une nouvelle session de tests d’admissibilité est prévue à la mi-novembre.