Kaukura : la coprahculture, activité principale de l’île

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Direction Kaukura aux Tuamotu pour parler de l'activité principale de l'île, la coprahculture. Les 400 habitants du village Ra'itahiti produisent environ 15 tonnes de coprah toutes les deux semaines.

Publié le 19/10/2020 à 15:52 - Mise à jour le 19/10/2020 à 21:34

Direction Kaukura aux Tuamotu pour parler de l'activité principale de l'île, la coprahculture. Les 400 habitants du village Ra'itahiti produisent environ 15 tonnes de coprah toutes les deux semaines.

Le lundi après-midi, tous les habitants de Kaukura sont regroupés au débarcadère côté océan, à l’extrémité du village de Raitini. La goélette est là, les résidents viennent récupérer leurs colis de Tahiti, mais il sont aussi présents pour embarquer leur coprah, le fruit d’un travail quotidien acharné.

Les résidents de ce petit village de 400 habitants ont produit 15 tonnes de coprah. Il a été pesé et est donc prêt à être embarqué.

« Je fais moi-même mon coprah, et je pèse le coprah de ceux qui ne peuvent pas accéder au bateau directement (…) On fait tout le transfert en voiture sur le quai et on attend le bateau quand il arrive, on met en cageots, et ensuite ça repart sur le bateau. Cela varie entre 15 à 20 tonnes tous les 15 jours » explique Terava Taruia, responsable de la pesée du coprah.

Dès que le bateau repart, les coprahculteurs retournent dans leur cocoteraie pour tout reprendre à zéro : regrouper les cocos à l’aide d’un manche muni d’un crochet, trancher la noix, sécher, puis décortiquer le coco pour en retirer la chair. Un travail machinal et harassant.

« Faatoito à tous ceux qui font le coprah, c’est pour l’avenir de tous nos enfants. Avec le coprah, quand il y aura des sous, on peut payer de tout petit à petit, les études, les vêtements… » confie Tini Bellais, coprahcultrice.

De nos jours, le coprah est devenu l’une des sources de revenu privilégié des habitants des îles éloignées, surtout dans l’archipel des Tuamotu. Depuis la crise qui sévit en Polynésie liée à la Covid-19, ils sont de plus en plus nombreux à retourner vers cette activité pour survivre.

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